Les grèves massives dans le secteur de l’énergie en juin 2025, liées à des négociations salariales et à des revendications sur les conditions de travail dans les centrales nucléaires et les réseaux de distribution, provoquent des coupures ciblées et des restrictions d’approvisionnement qui perturbent gravement la production industrielle française. Les directeurs opérationnels et techniques des entreprises énergivores – métallurgie, chimie, agroalimentaire – font face à des arrêts forcés, des baisses de tension ou des appels à l’effacement, impactant les chaînes de production et les délais clients.

Le CNIDE observe que cette crise sociale, dans un contexte de transition énergétique déjà complexe, révèle les vulnérabilités des entreprises dépendantes du réseau national et accélère la nécessité de plans de continuité robustes. Cette période exige une gestion de crise immédiate : activation de générateurs de secours, négociation avec les fournisseurs alternatifs ou report de productions non critiques. Le Centre recommande une diversification des sources énergétiques (contrats privés, autoconsommation photovoltaïque) et la constitution de stocks pour les processus critiques. Au-delà des aspects techniques, ces grèves affectent la morale des équipes et la confiance des partenaires, poussant les directeurs à une communication transparente et à des mesures de compensation pour les salariés impactés.

Le Centre National d’Information pour les Directeurs d’Entreprise fournit des analyses de risque sectoriel et des modèles de plans de continuité pour anticiper de futures perturbations.