Le crédit d’impôt développement durable, prolongé et adapté en 2011, constitue un levier fiscal important pour les entreprises souhaitant améliorer la performance énergétique de leurs bâtiments. Ce dispositif permet de déduire une partie substantielle des dépenses engagées dans des travaux d’isolation, de remplacement de systèmes de chauffage ou d’installation d’équipements utilisant des énergies renouvelables. Pour les directeurs techniques et d’établissement, cela représente une occasion concrète de moderniser des installations souvent vieillissantes tout en bénéficiant d’un retour financier direct via l’impôt sur les sociétés.
Le CNIDE souligne que ce crédit d’impôt, bien que principalement connu du grand public pour les particuliers, s’applique pleinement aux locaux professionnels sous certaines conditions. Les critères techniques sont stricts : matériaux certifiés, recours à des professionnels RGE à venir, et respect des performances minimales. Une préparation rigoureuse du dossier est indispensable pour éviter tout redressement fiscal ultérieur. Dans un contexte où les coûts énergétiques commencent à peser lourdement sur les comptes d’exploitation, ces investissements subventionnés indirectement offrent un retour sur investissement accéléré.
Le Centre National d’Information pour les Directeurs d’Entreprise accompagne ses membres en décryptant les fiches techniques et en orientant vers les opérations les plus rentables.
