L’obligation de proposer une complémentaire santé collective à tous les salariés entre pleinement en vigueur au 1er janvier 2016, suite à la transposition de l’accord national interprofessionnel (ANI) de 2013. Cette généralisation concerne toutes les entreprises, quel que soit leur effectif, et impose une prise en charge minimale de 50 % des cotisations par l’employeur, ainsi qu’un panier de soins socle obligatoire. Les directeurs des ressources humaines et les directeurs financiers se retrouvent face à une charge nouvelle à intégrer dans les budgets : renégociation ou choix de contrats, gestion des dispenses de droit commun, information obligatoire des salariés et articulation avec les régimes existants.

Le CNIDE souligne que cette mesure, bien qu’elle augmente les coûts fixes, renforce l’attractivité des entreprises sur le marché de l’emploi et protège mieux les salariés, en particulier les plus précaires. Les directeurs doivent évaluer avec soin les niveaux de garanties proposés, en évitant à la fois le sous-dimensionnement (risque de mécontentement) et le surdimensionnement (coût excessif). La période actuelle est critique pour renégocier avec les assureurs ou mutuelles, comparer les offres et préparer la communication interne. Le Centre attire l’attention sur les avantages fiscaux et sociaux maintenus pour les contrats responsables, ainsi que sur la nécessité de documenter les dispenses pour éviter les litiges futurs.

Cette réforme marque une étape importante dans la protection sociale d’entreprise et nécessite une anticipation rigoureuse.

3 Comments
  • Mike Newton
    Posted May 15, 2017 7:35 am 2Likes

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    • Cindy Jefferson
      Posted May 15, 2017 7:36 am 2Likes

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  • Adam Brown
    Posted May 15, 2017 7:37 am 1Likes

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